Ça y est, je suis entrée dans mes nouvelles fonctions la semaine dernière. Je ne peux pas dire que je fais quoi que ce soit d’utile pour le moment (notamment en raison de problèmes d’accès aux systèmes, ce qui me prive de tout ce dont j’aurais besoin pour travailler), mais ça viendra sûrement. Je me contente d’assister à des réunions auxquelles je ne comprends pas grand-chose (mais quand même, un peu plus chaque jour) en me disant qu’à un moment donné, mon équipe va bien se rendre compte que je ne connais rien! En attendant, je m’efforce d’avoir l’air plus attentive que dubitative… Pour moi, une des belles compétences que permet de développer la traduction, c’est de pouvoir s’approprier facilement une terminologie spécialisée sans réellement savoir exactement de quoi on parle. Un peu comme le ferait un perroquet! Je sens que ça va me servir dans les prochaines semaines. Éventuellement, je pense même pouvoir parler tout en comprenant ce que je dis! Je vous en parlerai plus longuement en temps et lieu (je vous préviens que c’est un peu aride comme sujet!)…

Mon nouveau moyen de transport

Mais je peux déjà vous dire que j’aime beaucoup ma nouvelle routine : l’horaire, mon lieu de travail avec vue sur le mont Royal, et mon nouveau moyen de transport pour m’y rendre. C’est comme une métaphore de mon enthousiasme de changer de domaine : dorénavant, je vais travailler en courant. Malgré ma très grande satisfaction liée à ce nouveau départ, il y aura toujours des journées où je n’aurai pas le goût de courir et/ou d’aller travailler, pour toutes sortes de raison (à vrai dire, il y en a déjà eu, parce que malgré mon côté plutôt relax, je dois dire que je dors assez mal depuis ma mutation; mon inconscient est pas SI relax que ça, on dirait, et je suis une personne qui a besoin de beaucoup de sommeil…). Mais une fois que je m’élance vers le travail au pas de course, on dirait que ça augmente automatiquement ma motivation, de sorte que je me retrouve avec un questionnement du type œuf/poule : suis-je motivée parce que je cours vers le travail, ou est-ce que je cours vers le travail parce que je suis motivée? Je ne sais plus, c’est parfait de même!

De toute façon, pour l’hiver, mes autres options n’étaient pas fameuses. Prendre le métro pour une seule station, c’est contre mes principes, et ce serait aussi long, sinon plus (et je n’aime pas tellement la promiscuité non souhaitée, les microbes sur les barres d’appui ni les arrêts de service). Le vélo aurait été l’option la plus rapide, mais j’ai eu une mauvaise expérience de vélo d’hiver dans le passé… Vous souvenez-vous de l’hiver 2007-2008? C’est l’année où il y a eu une grosse tempête toutes les semaines à partir du 1er décembre, ou à peu près… Moi, cette année-là, je travaillais au centre-ville, et j’avais décidé que j’allais faire du vélo même l’hiver pour m’y rendre. Alors, le 1er décembre, en pleine tempête, j’ai enfourché ma monture et je me suis aventurée sur la rue Jarry. C’était vraiment glissant, alors j’avançais pas trop vite. Rendue sur Saint-Laurent, c’était toujours aussi glissant, mais avec plus de voitures… En face du parc Jarry, je suis tombée, côté trottoir. Je suis quand même remontée en selle, tout en me disant que ça aurait vraiment été dangereux si j’étais tombée de l’autre côté. J’ai fini par réaliser que j’avais 50 % de chances de tomber côté rue et de me faire frapper ou rouler dessus par une voiture ou pire, un camion, donc que tout ceci était trop dangereux. J’ai voulu barrer mon vélo pour poursuivre mon calvaire en autobus, voire à pied, mais coup de théâtre, j’avais perdu mes clés en tombant… Alors j’ai remarché quelques kilomètres à côté de mon vélo, les doigts croisés pour que mes colocs soient là (heureusement oui). J’ai dû arriver 3 heures en retard au travail, et je n’ai plus jamais fait de vélo d’hiver.

La marche, c’était l’autre option réaliste. Comme ce n’est pas loin du tout, j’aurais mis moins de temps pour y aller en marchant qu’il ne m’en fallait pour me rendre en métro au centre-ville auparavant. Et somme toute, si on tient compte du fait que si je cours, je dois me changer en arrivant au bureau et en repartant le soir, le temps total pour la course ou la marche est à peu près le même. Mais marcher, c’est plate!!! Non, je niaise, c’est pas vraiment si plate, mais marcher dans un froid glacial, c’est plus pénible, je trouve, que courir dans un froid glacial, et ça dure plus longtemps. Et à bien y penser, j’aime mieux courir lentement que marcher vite. Inexplicablement, marcher vite me donne davantage l’impression d’être pressée… (Ce qui m’amène à une tranche de vie complètement inutile : mon chum marche tellement lentement que des fois, on se chicane à cause de ça! Je comprends que c’est pas toujours nécessaire de marcher vite dans la vie, surtout si on va nulle part, mais son pas est si pesant que même en marchant consciemment du plus lentement que je peux, je dois m’arrêter à tout moment pour l’attendre. Même les enfants marchent plus vite que lui avec leurs petites jambes. T’sais, on dit « qui peut le plus peut le moins », alors j’accepte que je dois ralentir un peu, mais pour vrai, ça se peut pas, pas être capable de marcher plus vite que ça… Une fois, un ami l’a vu dans la rue et m’a dit, et je cite : « On dirait qu’il s’en allait à l’abattoir. » Ok, ça m’a fait du bien d’en parler. Fin de la très longue parenthèse.)

Alors pour toutes ces raisons, j’ai opté pour la course, qui me permet d’intégrer l’activité physique à mon quotidien (ce qui est surtout important pour pouvoir manger plus de friture et de desserts) sans avoir vraiment à y consacrer du temps. J’ai jamais froid, je suis toujours à l’heure et ça me met de bonne humeur. La seule chose que j’aime moins, c’est la gestion vestimentaire… J’aimerais que ça soit magique comme pour Superman, mais ce n’est pas réaliste. Ça me prendrait au moins une corde à linge pour faire sécher mes vêtements de course et mes mitaines. Mais bon, au moins, il y a des douches sur place (et même un gym!). Sur ce, je vais aller dormir pour combler mon déficit, d’autant plus que la semaine prochaine s’annonce bien remplie pour cause de concert. Je vous en reparlerai. (Peut-être, si j’ai le temps. Peut-être pas finalement!)

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