C’est plus difficile que je pensais de trouver un tout petit peu de temps pour écrire chaque jour… Mais en même temps, c’est comme les chocolats dans un calendrier de l’Avent : rien n’empêche d’en manger quelques-uns d’un coup si on a pris du retard ! Cela dit, mes enfants ne prennent jamais de retard de ce côté-là ; c’est tout juste si elles peuvent attendre que la dernière bouchée du repas soit avalée pour se garrocher sur le chocolat.

Contrairement aux enfants et à certains adultes qui s’offrent des calendriers de l’Avent de bière, d’activités, de vin, ou que sais-je encore, j’ai opté pour la semi-tempérance en décembre. Je m’accorde uniquement le droit de boire du Glühwein (en souvenir des marchés de Noël que j’aimais tant fréquenter en Allemagne), si l’occasion se présente, ou une seule sorte de bière, mais encore faudrait-il que j’en trouve : c’est une bière (Bébé Jésus !) qui était fabriquée seulement pendant la période des Fêtes l’an dernier, et je n’ai pas encore eu de preuves que la microbrasserie allait récidiver cette année… Donc pour le moment, c’est l’abstinence !
J’ai déjà mentionné que ma consommation ne dépasse pas du cadre de ce qui est généralement accepté en société (cadre que je trouve extrêmement large par ailleurs : disons-le, la consommation d’alcool est plutôt glorifiée), mais je ne veux pas que l’alcool soit dans ma vie la béquille qui me porte à travers les temps un peu plus difficiles. Mon chum dirait que je fais juste changer de béquille en mangeant mes émotions, et il aurait raison… Mais ça me fait quand même du bien, je pense, à l’occasion, de sauter quelques jours, ou semaines. Dans ma jeunesse, il m’arrivait de le faire avant des compétitions d’aviron. Ça n’améliorait absolument pas mes performances, qui n’avaient de toute façon aucune véritable importance. Juste une sorte de petit rituel pas trop mauvais, pour équilibrer avec ceux qui sont un peu moins sains ! Comme d’autres prennent des résolutions en janvier…
Somme toute, ce n’est pas l’alcool qui me manque le plus en ce moment: c’est les gens avec qui j’avais l’habitude d’en boire. Vous.