Une fois qu’on admet que boire de l’alcool et/ou manger des chips sans arrêt n’est pas vraiment une forme de résilience, que reste-t-il pour composer avec les situations poches de l’existence? Beaucoup de choses, heureusement.
Pour ma part, j’envisageais de compenser l’absence d’activités sociales et de sorties dans le monde extérieur par quelque projet d’envergure. J’ai déjà évoqué ici un projet de sous-sol: il ne prendra pas forme tout de suite. Derrière ce projet, il y avait un rêve, qui aurait été la cerise sur le sundae, la clé de voûte de toute la patente: un sauna. J’aime les saunas. J’aime suer ma vie, puis me plonger dans l’eau glacée pendant de longues secondes. Aussi, c’est un endroit où personne ne crie… Bref, ça m’a semblé être quelque chose dont j’avais grand besoin pour traverser l’hiver. Ça ne pouvait pas attendre que le sous-sol soit terminé; cela aurait pris un an, au bas mot, et quelques dizaines de milliers de dollars. Donc le projet de sous-sol a été reporté aux calendes grecques, pour être remplacé par la construction d’un sauna extérieur. Pas un vulgaire sauna en kit, livré presque assemblé; un sauna-baril gossé main! J’aime le travail du bois… Je vous en reparlerai.
Mais on s’est décidés un peu tard… et le projet n’est pas sans péripéties rocambolesques! À ce stade-ci, on ne sait pas trop si on aura un sauna avant l’hiver, ou un tas de bois dans le salon tout l’hiver. Les paris sont ouverts!
