Or donc, pour patiner sur un miroir, il m’aurait fallu arriver 24 heures plus tôt. Peut-être même que 12 heures auraient suffi… Mais quand je suis arrivée au chalet, la nuit tombée, il y avait déjà quelques pouces de neige sur le lac. Une neige fine et fraîche qui donnait encore espoir de pouvoir s’élancer, cheveux au vent… Et c’est ce que je fis, tout de suite après avoir allumé le chauffage dans le chalet glacé.

Mais c’était hasardeux. Dans le noir, on ne voit déjà pas beaucoup les aspérités de la glace, car il y en a inévitablement. Et sous la neige, c’est encore pire; ça ajoute de la de résistance, sans toutefois rendre le patinage impossible… J’ai eu tôt fait de rentrer, mi-figue mi-raisin.

Il n’était toutefois pas encore trop tard pour sauver la situation in extremis, avec un peu de volonté. Le lendemain, j’entrepris de déneiger le lac. J’ai vu grand! Chaque fois que mon horaire de travail me permettait une pause, j’ai pelleté de la neige: un long sentier de patinage qui encercle la patinoire que mon chum a déblayé pour le hochey. Au final, c’est garanti que je vais avoir plus pelleté que patiné pendant notre séjour ici. Il n’arrête pas de neiger pendant qu’on essaie de déneiger avec un entêtement qui frôle la maladie mentale. C’est voué à l’échec, mais j’aime ça quand même, le temps que ça dure… Et je ne regrette pas ma décision de faire du télétravail au chalet.

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